Moi aussi, j’ai vécu ça.
Ma première fille ne supportait pas de s’endormir sans moi.

Résultat, je m’endormais à côté d’elle tous les soirs, et retrouvait le lit conjugal au milieu de la nuit.
Je n’avais jamais aucune soirée de libre, et j’enviais ma femme qui se fendait la poire en regardant « Brooklyn Nine-Nine ».
J’ai aussi fait une croix sur le sport et les soirées entre copains.

Un réservoir d’amour bien rempli favorise l’autonomie

Au fil des mois et des années, j’ai tout essayé pour me libérer de ce fardeau tout en conservant un rituel du coucher plein d’amour :

• Lui montrer que je suis juste à côté
• Lui expliquer ce qu’est le sommeil et ce qui se passe pendant qu’elle dort
• Insister sur l’importance de ses Doudous pour lui tenir compagnie

Mais à chaque fois que je tentais de m’éloigner, ma fille se sentait visiblement abandonnée.
Elle était terrifiée à l’idée de s’endormir seule dans sa chambre.

Une seule chose a vraiment fonctionné : la distanciation progressive avec réponse à la demande.
A chaque fois que mon bébé a besoin de moi, je suis présent auprès d’elle pour l’apaiser.
Mais quand elle est sereine, je m’éloigne un peu et la laisse prendre son autonomie.

En d’autres termes, il s’agit de trouver les bonnes étapes pour que votre enfant apprenne petit à petit à s’endormir sans vous, tout en favorisant sa sécurité émotionnelle.
Il se sent aimé, donc il est en confiance pour devenir de plus en plus indépendant.

Progressivement, ma fille a découvert qu’elle était en sécurité même quand je m’éloignais d’elle.
Puis un jour, elle m’a fait comprendre qu’elle n’avait plus besoin de moi après les histoires du soir.
Elle était visiblement très fière de s’endormir en autonomie !!!

Ouf !
J’ai pu reprendre le badminton, rappeler mes copains et regarder des séries TV avec ma femme.
Ça m’a changé la vie d’avoir un moment le soir pour satisfaire mes besoins et mes envies !