Régression du sommeil bébé : 6 idées pour s’en sortir en douceur

Vous aviez réussi à diminuer les réveils nocturnes de votre bébé.
Enfin des nuits reposantes !
Gros soupir de soulagement.
Tout se passait bien…

Puis brutalement : les réveils en pleurs se multiplient.
Vos nuits sont deviennent un enfer.
Votre tout-petit ne veut plus aller se coucher.
Il pleure en arrivant dans son lit.
Stress.
Vous ne comprenez pas pourquoi ça arrive maintenant.

Il fait tellement d’insomnies chaque nuit, que vous ne pouvez même plus fermer vos yeux.
Et c’est tellement difficile de le rendormir que vous avez envie de pleurer, vous aussi…
Mais pourquoi votre bout de chou a soudain un sommeil si difficile ?

Régression du sommeil bébé : combien de temps ça dure, pourquoi, à quel âge, et que faire : toutes les réponses dans cet article.

Régression du sommeil d’un bébé : c’est quoi ?

Définition

En trois mots : c’est une dégradation soudaine du sommeil.
Du jour au lendemain, rien ne va plus.
Bébé refuse de s’endormir.
Chaque sieste est un calvaire.
Et ses nuits ont plus de trous qu’un emmental de Haute-Savoie…

En d’autres termes, votre bébé dort brusquement moins bien ou moins longtemps qu’il en a l’habitude.
Mais en général, ses besoins de sommeil n’ont pas changé.

Les conséquences sur les journées de votre bébé

Donc votre enfant est beaucoup plus fatigué.
Grognon dès le matin.
Choqué.
Perdu.
Stressé.
Il peine à jouer à ses jeux préférés.
Il perd l’appétit.
Il pleure souvent.
Et veut tout le temps être dans vos bras.

Vos émotions de parent face à la régression

Vous êtes aussi perturbé(e) que votre bébé.
Vous vous demandez pourquoi il est soudain aussi dépendant et agrippé à vous.
Rien ne calme votre enfant, donc vous vous remettez en question.
Vous perdez confiance en vous.

Si vous allaitez, vous vous inquiétez pour la qualité et la quantité de votre lait maternel.
Bébé a-t-il faim, est-il suffisamment nourri ?

Vous manquez tellement de sommeil que votre corps crie douleur : maux de tête, nausées, mal au dos.
Vous êtes irritable et sur la défensive avec vos proches.
Parfois, vous en voulez à votre enfant car vous vous sentez pris(e) au piège.

Résultat : vous craquez.
Vous criez.
Vous pleurez.
Peut-être que vous faites des gestes à risques.

Éprouver des sentiments violents envers un petit brailleur n’est pas dangereux.
Mais passer à l’acte l’est.
Le pire serait de secouer votre bébé.
Avec des dommages potentiellement irréversibles pour son cou et son cerveau.

Mon conseil : demandez de l’aide avant de péter les plombs.
Connaître ses limites est une force, pas une faiblesse.

Combien de temps dure une régression du sommeil bébé ?

Vous n’avez qu’une envie : que ce cauchemar se termine au plus vite !!!
La plupart des régressions sont terminées en 5 à 10 jours.
Mais cette durée dépend des causes de la régression et de comment bébé et ses parents y font face.
Plus il y a de stress, et plus la régression est longue.
 
Toute la difficulté est de s’adapter pour mettre fin à la régression rapidement.
Puis de reprendre des habitudes de sommeil qui sont conformes à vos souhaits.
 
Par exemple, beaucoup de parents m’ont dit avoir pris des habitudes qu’ils ne souhaitaient pas pendant une régression, comme faire dormir leur bébé dans leur lit.
Puis ensuite ne pas savoir comment faire pour que leur enfant dorme à nouveau dans sa chambre.
Pourquoi ?
Parce que bébé a associé sa propre chambre avec cet état de choc qu’il subissait pendant sa régression.
Donc il ne veut surtout pas vivre cela de nouveau.
 
Vous trouverez des solutions aux régressions du sommeil dans la suite de cet article.

 

Pourquoi bébé fait une régression du sommeil ?

Il y a 3 grandes catégories de régressions du sommeil :

  • maladie
  • régression contextuelle
  • régression de développement

Sommeil perturbé à cause d’une maladie

C’est le cas le plus évident.
Si votre bébé a de la fièvre, est enrhumé ou s’il a mal quelque part, cela peut évidemment l’empêcher de dormir.
De nombreuses pathologies plus ou moins graves peuvent aussi expliquer des difficultés de sommeil chez les enfants, vous trouverez la liste complète dans l’article Trouble du sommeil bébé : qui consulter ?

Si l’état de votre bébé vous inquiète, je vous recommande bien sûr de consulter votre pédiatre.

La régression contextuelle du sommeil

Le sommeil de votre bébé peut aussi être troublé par ce qui se passe autour de lui.

Des changements dans son environnement la nuit peuvent l’empêcher de dormir, comme une température de chambre trop haute ou des bruits inquiétants.

Du côté environnement au sens plus large, un événement à forte charge émotionnelle peut le stresser.
Comme par exemple un déménagement, un changement de Nounou, un divorce ou le décès d’un proche.

De manière générale, votre enfant ressent votre stress même si vous ne l’exprimez pas, et va souvent l’interpréter comme un danger.

Mon conseil est d’expliquer à votre enfant pourquoi vous êtes stressé.
Il n’est pas nécessaire d’entrer dans les détails, car il a surtout besoin de comprendre :

  • que ni vous ni lui n’êtes en danger
  • que ça ne change rien à votre amour pour lui

Pour communiquer avec les enfants en bas âge, les paroles simples ne sont pas toujours les plus efficaces.
Pour l’aider à comprendre ce que vous souhaitez lui expliquer, vous pouvez par exemple :

  • jouer la scène avec des Doudous ou des figurines
  • lui lire un livre qui parle du sujet, et utiliser les images pour aborder le point qui vous touche personnellement.

Voici des exemples de livres qui se prêtent bien à la discussion :

  • « Le coucher » dans la séries des Tout P’tits docs pour parler … du coucher 😁
  • « Je ne veux pas déménager » de Stéphanie Blake sur le sujet du déménagement
  • « Si on parlait de la mort » de Catherine Dolto

Les régressions de développement

Oui, c’est contradictoire !
Mais seulement en apparence.
On imagine souvent le développement psychomoteur d’un enfant comme une belle progression continue.
Progrès, progrès, progrès.

Dans la réalité, c’est plutôt : stagnation, 1 petit pas en arrière, 1 pas de géant en avant.
Ces petits pas en arrière, ce sont les régressions.
Et le pas de géant en avant, c’est l’apprentissage d’une nouvelle compétence, comme la préhension volontaire ou la marche.

Chacun de ces cycles est l’occasion d’une régression du sommeil car l’acquisition d’une nouvelle compétence génère beaucoup de stress d’apprentissage chez bébé : il est frustré de ne pas réussir ce qu’il essaie de faire.

 

Régression du sommeil bébé : à quel âge ?

Les semaines miracle

Les auteurs Dr Van De Rijt et Dr Pooij ont appelé ces moments régression/apprentissage des « semaines miracle ».
Ils ont ainsi décrit 10 étapes majeures des 20 premiers mois de bébé dans leur livre « Le développement de bébé » (version 2018).

Il existe même une application Android et Apple qui s’appelle « Les semaines miracles » pour vous aider à anticiper ces étapes charnières du développement de votre enfant.

En résumé : si votre bébé devient Pot de colle, Pénible et Pleurnichard (les 3 P !) pendant plusieurs jours d’affilée, il est probable que vous soyez proche d’un bond de développement.
Chacun de ces bonds mentaux le fait entrer dans un nouveau monde :

  • Semaine 5 : le monde des sensations changeantes
  • Semaine 8 : le monde des modèles
  • Semaine 12 : le monde des transitions en douceur
  • Semaine 19 : le monde des événements
  • Semaine 26 : le monde des relations
  • Semaine 37 : le monde des catégories
  • Semaine 46 : le monde des séquences
  • Semaine 55 : le monde des programmes
  • Semaine 64 : du théâtre aux crises de colères
  • Semaine 75 : le monde des systèmes
 
Si vous souhaitez comprendre comment accompagner bébé pendant chacune de ces semaines miracle, et quels jeux conviennent le mieux pour chaque semaine clé, vous avez deux options :
  • Consultez le livre « Le développement de bébé » de Dr Van De Rijt et Dr Pooij
  • Ou bien commandez mon atelier en ligne « Bébé allaité, Maman reposée » où j’explique simplement toutes ces étapes et leurs solutions en vidéo.

Les principales régressions du sommeil

En plus des semaines miracle, bébé vit de nombreux chamboulements qui affectent son sommeil de 0 à 3 ans.

Régression des 3 mois : poussée de croissance

On les appelle pic de croissance ou jours de pointe.
Ce sont des moments où bébé a très faim.
S’il est allaité, vous aurez peut-être l’impression qu’il passe tout son temps au sein.
De jour comme de nuit.
 
Au moment des pics de croissance précédents à 9 jours, 3 semaines et 6 semaines, bébé  se réveillait tout le temps pour manger même hors pic de croissance, donc ça ne vous avait probablement pas donné l’impression d’une régression du sommeil.
 
A 3 mois, c’est différent, car bébé avait commencé à allonger ses épisodes de sommeil la nuit.
Donc quand il se réveille plus souvent la nuit pour manger, ça se ressent !
 
Notez qu’on voit rarement un effet sur la courbe de croissance de bébé.

C’est plutôt un moment où votre chérubin semble insatiable : rien ne semble le contenter à part manger.

Que faire ?
Répondre à son besoin : lui donner à manger.
Si vous allaitez, ça peut être une période très fatigante pour vous.
Ces pics de croissances durent généralement 1 à 3 jours, parfois plus.

Régression des 4 mois : la première « vraie » régression du sommeil

A 4 mois, bébé a soudainement un sommeil très léger à cause de 2 facteurs principaux :

  • il expérimente la préhension volontaire, ce qui génère beaucoup de stress d’apprentissage
  • la structure de son sommeil passe du mode nourrisson à 2 phases (sommeil agité et sommeil calme) au mode adulte avec de nombreuses phases (sommeil paradoxal, sommeil lent léger et sommeil lent profond)

Ces deux facteurs simultanés peuvent générés plus de 5 à 10 réveils par nuit : c’est l’enfer !

J’ai consacré un dossier complet de 3 articles à la régression des 4 mois :

  1. Pourquoi bébé ne fait plus ses nuits ?
  2. L’erreur de 80% des parents bienveillants
  3. 4 solutions bienveillantes, dont 1 contre-intuitives

Régression des 6 mois : développement + pic de croissance

A 6 mois, bébé devient de plus en plus mobile.
Il commence à s’asseoir.
Il coordonne ses membres et ça lui demande beaucoup de concentration.

Cette étape de développement lui fait dépenser de l’énergie, et génère du stress d’apprentissage.

Dans ce contexte, un pic de croissance lui donne une faim renouvelée et augmente le nombre de réveils la nuit.

Mais de toutes les régressions du sommeil citées ici, c’est souvent celle des 6 mois qui est la moins violente.

Régression des 8 mois : la première angoisse de séparation

Entre 7 et 9 mois, arrive la première vraie crise existentielle qui touche tous les enfants, mais à des intensités très variables : l’angoisse de séparation.

Il est bien difficile d’expliquer ce qui se passe dans la tête d’un bébé avec nos mots d’adultes.
Mais en résumé, c’est le moment où 3 briques de construction psychologique se rencontrent et font des étincelles :

  • Établissement d’un lien d’attachement avec les adultes qui prennent soin de bébé : depuis la naissance
  • Construction d’un moi distinct : entre 6 et 8 mois
  • Acquisition de la permanence de l’objet : de 4 à 24 mois

En d’autres termes, bébé se rend compte qu’il est une personne différente de ses parents, donc leur absence lui fait peur.
Dès que vous quittez la pièce, il pleure car il se sent abandonné quand il ne vous voit plus.

Comme l’endormissement est une séparation, bébé a beaucoup de mal à s’endormir seul.
Et dès qu’il se réveille la nuit, il pleure à chaudes larmes de peur d’avoir été abandonné.

Cette période est aussi le début de la peur des inconnus : il fait maintenant la différence entre son entourage et les personnes qu’il ne connaît pas.
Donc il est intimidé quand il voit de nouveaux visages.
Même le Papa peut être rejeté temporairement !

Notons que cette régression des 8 mois est la première occurrence de l’angoisse de séparation, mais ce n’est pas la dernière…
Attendez-vous à plusieurs crises de « bébé pot de colle 😁 » entre 8 mois et 2 ans.
Pendant ces crises, la plupart des parents ressentent beaucoup de contrariété, de tristesse et de perplexité.

Et la psychologue Bernadette Lemoine affirme dans son livre « Maman, ne me quitte pas » que 90% des consultations d’enfants et d’adolescents chez des psychologues sont liées de près ou de loin à l’angoisse de séparation !

La régression du sommeil de la marche vers 12 à 15 mois

A chaque fois que bébé fait un bond dans ses acquisitions motrices, attendez-vous à ce que son sommeil en pâtisse :

  • vers 6 à 8 mois il roule du dos sur le ventre et vice versa
  • vers 9 à 10 mois il rampe, puis avance à 4 pattes
  • vers 12 à 15 mois il marche

A chaque fois qu’il progresse en motricité, sa perception du monde change complètement.
De nouveaux jeux lui sont accessibles.
Son envie de découverte est décuplée.

Et l’acquisition de la marche est le point culminant de cette progression.
Il y a tellement de choses à faire que bébé a rarement envie de dormir !

La régression des 18 mois : l’apogée de l’angoisse de séparation

C’est reparti pour un tour avec l’angoisse de séparation !
Et cette fois-ci, c’est la crise la plus violente !

Dans la journée, bébé vous poursuit pour être dans vos bras en permanence.
Et la nuit, il ne veut pas vous lâcher d’une semelle.

Vous aurez besoin de prévoir des phases de transition douce, aussi bien pour le laisser chez la Nounou que pour le coucher le soir.

Et côté jeux, le coucou-caché et le cache-cache sont des indispensables qui permettent de jouer tout en apaisant les angoisses d’abandon.

La régression des 24 mois : le début du terrible two

Bébé développe sa personnalité et son caractère.
Il commence à exprimer ses opinions et à dire NON !

Ce n’est pas un caprice, c’est juste qu’il expérimente l’expression de ses émotions.
Mais il a encore du mal à les contrôler.

Mon conseil : recherchez le consensus par le jeu et le renforcement positif plutôt que la confrontation directe.
On arrive toujours plus apaisé au coucher quand on y vient de son plein gré.

Comment éviter ou gérer une régression du sommeil de bébé ?

L’anticipation : la meilleure arme du parent prévoyant

Toutes ces régressions nous informent sur quelles sont les priorités de nos bébés en fonction de leur âge.
Si vous êtes informé, vous comprenez ce qui se passe.

Mais si chaque régression du sommeil est une surprise, vous vous sentez complètement dépassé.
Et ça fait une grosse différence sur votre humeur et votre stress.
Et comme votre enfant le ressent, cela fait une grosse différence sur son sommeil.

Conservez les habitudes en rallongeant votre accompagnement

Votre enfant est aussi désarçonné que vous par cette régression du sommeil.
Lui non plus, il ne sait pas pourquoi il se réveille autant.
Donc en général, il n’a pas besoin de changer d’habitudes de sommeil.
Il a juste besoin d’être accompagné plus longtemps pour s’apaiser le soir ou la nuit.
 

Restez plus longtemps auprès de lui, faites-lui des câlins plus longs, et si tout est ok, tout reviendra en ordre au bout de quelques jours.
Rappelez-vous que le meilleur câlin est celui dont votre enfant se détache en premier : c’est le signe qu’il est apaisé et que son réservoir d’amour est plein.

 

Comprenez le besoin profond caché derrière la régression du sommeil

Si vous comprenez la raison profonde de sa régression du sommeil, vous avez déjà à moitié trouvé la solution.
Vous saurez alors vous adapter, voire improviser avec créativité.

S’il s’agit d’une régression de développement, votre enfant a besoin de progresser dans la compétence qu’il apprend sans ressentir trop de stress d’apprentissage.
Choisissez des jeux et des jouets adaptés à son âge, montrez-lui comment apprendre tout en douceur et vous éviterez la majorité des problèmes !

S’il s’agit d’une angoisse de séparation, votre enfant a surtout besoin de sentir que vous l’aimez et que vous êtes présent auprès de lui quand il en a besoin.
Des outils comme le Doudou, l’écharpe de portage et des photos de vous seront vos meilleurs alliés.

Pour comprendre en détails tous les besoins profonds de votre enfant et comment y répondre pour améliorer ses nuits, vous pouvez commander mon atelier en ligne « Bébé allaité, Maman reposée« .

Parlez aux émotions de votre bébé

Votre bébé est aussi stressé que vous par ses difficultés de sommeil.
Lui aussi, il préfèrerait dormir !
Contrairement à ce qu’affirme la théorie psychanalytique et tous les préjugés qui en découlent, il n’essaie de pas de vous manipuler, ni de prendre le pouvoir.
Il essaie simplement d’assurer sa survie, en appelant ses parents à l’aide quand il se sent perdu.

Pour s’apaiser, il a besoin de se sentir compris par la personne qui compte le plus pour lui : vous !
Donc essayez d’identifier les émotions de votre bout de chou, et verbalisez les.
Émotion comprise = crise à moitié apaisée.

Partagez vos propres émotions avec votre enfant

En tant que parent, vous souhaitez peut-être cacher vos émotions difficiles à votre enfant pour le protéger.
Vous avez peur de lui faire peur.

Le problème de cette approche, c’est que votre enfant sent que vous êtes stressé, sans savoir pourquoi.
En absence d’information, il peut angoisser sur les deux choses qui comptent pour lui :

  • il peut craindre que lui ou vous soyez en danger
  • il peut avoir peur que votre amour pour lui disparaisse

L’autre risque, c’est que vos émotions s’expriment pendant un moment de colère, donc avec trop d’intensité par rapport à ce que vous souhaitez communiquer à votre enfant.

Mon conseil : parlez de vos émotions avec votre enfant quand vous êtes calme.
Choisissez des mots simples.
Équilibrez votre message pour qu’il y ait plus d’émotions positives que négatives : l’objectif n’est pas de culpabiliser votre enfant.

Par exemple, vous pouvez lui dire que :

  • Vous êtes fatigué, et que vous vous inquiétez pour lui car il se réveille beaucoup la nuit en ce moment.
  • La raison de votre inquiétude, c’est que vous l’aimez beaucoup et qu’il est votre bout de chou adoré.
Ainsi, votre enfant sait ce qui vous tracasse tout en se sentant aimé : cela peut l’aider à se détendre et à raccourcir la régression.

 

Quand rien ne marche

Exceptionnellement, la régression dure plusieurs semaines, et vous sentez bien que l’approche qui avait marché jusqu’ici ne marche plus.
Dans ce cas, c’est le signal pour explorer 3 pistes :
  • Votre enfant grandit, son rituel du coucher doit grandir avec lui. Vous pouvez par exemple remplacer un jeu de mains (comme « Ainsi font font font les petites marionnettes ») par un livre.
  • Ce rituel ne vous convient pas, vous ne le faites pas avec plaisir et votre enfant le sent. Cherchez alors dans les intérêts que vous avez en commun avec votre bébé pour que ce rituel soit le reflet de votre relation parent-enfant unique
  • Vous avez besoin d’être accompagné pour améliorer le sommeil de votre enfant. Libre à vous d’orienter cette aide dans le sens qui vous convient !

Conclusion

Avant d’être parent (et longtemps avant d’être coach sommeil bébé 😀), j’étais persuadé que dès qu’un bébé faisait ses nuits, le problème était réglé pour toujours.

En d’autres termes, j’imaginais les réveils d’un bébé la nuit comme un interrupteur ON/OFF :

  • Réveils ON : Pendant ses premiers mois, il se réveille tout le temps la nuit pour manger et c’est normal
  • Réveils OFF : Puis un jour, quand bébé a un estomac assez grand, il fait ses nuits. Et j’imaginais qu’à partir de ce jour, il n’y aurait plus jamais de réveils la nuit

Peut-être que c’était aussi votre cas.

Malheureusement ce n’est pas aussi simple.
Le sommeil d’un enfant n’est pas comme un interrupteur ON/OFF :

  • Il y a beaucoup de situations intermédiaires entre « il se réveille tout le temps » et « il fait ses nuits »,
  • L’interrupteur change souvent de position,
  • pour beaucoup de raisons différentes qui ne sont pas toutes liées à la faim.

 

Oui, c’est très frustrant pour nous les parents.
Mais non, ça ne veut pas dire que vous êtes un mauvais parent, puisque la plupart de ces régressions sont liées au développement normal de votre enfant.

Et non, vous n’êtes pas les seuls à vivre cela : ces régressions sont traversées par tous les enfants (avec des intensités diverses).
Dans quand vous galérez à rendormir votre bébé la nuit, des millions de parents dans le monde sont en train de vivre exactement la même expérience que vous au même moment.

Si vous sentez que vous avez d’aide, c’est très simple, il suffit de prendre rendez-vous avec moi en quelques clics !

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